Bénin: « la proximité, l’amitié n’est pas un délit », dixit Joseph Djogbénou

« La proximité, l’amitié n’est pas un délit ». Telle est est la réponse du président de la cour constitutionnelle, le professeur Joseph Djogbénou à ceux qui l’accusent de servir la cause de son ancien client devenu président de la République. 

Le président de la cour constitutionnelle, le professeur Joseph Djogbénou ne semble pas être affecté outre mesure par les critiques du fait de sa proximité avec le chef de l’Etat, le président Patrice Talon. Répondant ce jour jeudi 5 Septembre 2019 aux adversaires politiques qui lui reprochent le rôle qu’il joue à côté du président de la République, Joseph Djogbénou estime que « la proximité, l’amitié, n’est pas un délit ». La mission de l’avocat, précise -t-il, c’est d’assister le justiciable. Mais quand on le fait avec une certaine passion, poursuit-il, il peut naître une amitié. Pour lui, il y a des amitiés qu’il faut assumer tout au long de sa vie. C’est pourquoi semble-t-il dire, il n’est nullement touché par les critiques qui sont formulées à son encontre.

Le président Joseph Djogbénou estime par ailleurs que c’est fait preuve de courte vue que de porter pareil jugement. Se référant à la proximité existant entre les anciens présidents français, un pays que nous prenons pour référence, il s’est interrogé sur cette forme de racisme que nous voulons nous imposer nous- mêmes. Il conclut que la proximité, l’amitié n’est pas un délit et qu’il y a des amitiés qu’il faut assumer toute sa vie.

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