Bénin: la réaction de Théophile Yarou après l’obtention du récépissé définitif des FCBE

Le parti Forces cauris pour un Bénin émergent a obtenu son récépissé définitif. Après l’obtention de ce document qui consacre le parti dans l’arène juridique désormais, Théophile Yarou, l’un des membres ayant mené les démarches administratives, s’est prononcé et appelle à l’union. C’est à travers un message posté sur sa page Facebook tôt ce mercredi matin.

L’ancien ministre de la défense nationale de Boni Yayi, l’un de ceux qui ont revu le bureau exécutif du parti pour obtenir une existence juridique, s’est fendu d’un texte pour présenter la situation et ouvrir la brèche devant conduire au colmatage des fissures. Pour le 1er secrétaire exécutif national adjoint, ce n’est point le moment de faire une guerre de tranchée. Il faut plutôt s’unir pour mieux préparer les prochaines joutes électorales. « Maintenant que le récépissé définitif est obtenu, j’appelle toutes les militantes et tous les militants au calme et à la tolérance. Notre démarche se résumera en trois: ralliement, réconciliation et remobilisation », a-t-il indiqué.

Pour se faire, il exhorte le président d’honneur, Boni Yayi, à peser de tout son poids pour la réconciliation des deux parties qui se regardent en chiens de faïence en ce moment où le parti a plus besoin de la sérénité. Il se justifie en clarifiant que  » c’est un choix entre laisser mourir FCBE de sa belle mort ou agir pour survivre afin de permettre au Parti de continuer sereinement le combat. » Comme pour répondre à ceux qui les traitent de traître, Théophile Yarou répond:  » nous n’avons pas troqué notre récépissé contre une quelconque compromission ».

Les cas Koutché, Djènontin et Dossou

Le 1er secrétaire exécutif national adjoint du parti Fcbe présente ses excuses aux trois anciens ministres de Boni Yayi en situation difficile qui sont exclus du bureau exécutif pour des raisons administratives. Il leur demande de ne pas les livrer à la jeunesse en les présentant comme des délinquants politiques. « À ces trois collègues je demande pardon. Les injures et accusations infondées ne nous mèneront à rien. Nous livrer à la jeunesse comme des délinquants, après 16 ans de fidélité sans faille n’est politiquement ni spirituellement profitable à personne. Certains de ces collègues, très croyant le savent mieux que moi », s’explique-t-il.

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