L’école béninoise rouvre ses portes sur l’ensemble du territoire national ce lundi 16 septembre conformément au calendrier scolaire 2019-2020. Mais la morosité économique du pays a fait fléchir des parents d’élèves.
Enseignants, élèves et écoliers reprennent le chemin des classes après plus de deux mois de repos dans une période où la pauvreté et la misère sont ambiantes. Si des apprenants ont pu se rendre dans leurs écoles respectives ce premier jour de la rentrée, d’autres sont restés à la maison. Les conditions financières des parents n’étant pas favorables, ils n’ont pu avoir le minimum de fournitures scolaires pour retrouver le chemin des classes. Pour cette catégorie d’apprenants, la rentrée pourrait être effective très prochainement.
Ce lundi matin, nous avons effectué un tour au niveau des stands de vente de fournitures scolaires et matériels didactiques où les vendeurs se plaignent de la mévente. De RAL (Rentrée aura lieu) à RAT (Rentrée à tous) en passant par RAN (Rentrée à nous), le constat est identique. Aucune affluence contrairement aux années antérieures où les gens se bousculent devant les stands à la veille ou le jour de la rentrée. C’est le calme plat. Les mains au menton, les vendeurs passent leur journée à humer l’air. ‘’Notre chiffre d’affaires journalier a considérablement baissé. Ceci est d’abord dû aux difficultés financières de l’heure mais aussi du fait de la floraison des stands’’, a déploré un promoteur.
Rencontré sur place, un parent d’élèves nous a confié tous les sacrifices qu’il a consentis pour que ses enfants reprennent les classes cette année. Tout comme lui, plusieurs ont perdu le sommeil et ne savent à quel saint se vouer face à leur responsabilité parentale. L’autre chose, la morosité économique a contraint des parents a transféré leurs enfants du privé dans une école ou collège public.
Vivement que la situation économique du pays s’améliore !
Les commentaires sont fermés.