Me Adrien Houngbédji ne veut pas perdre son temps à pleurer sur le lait renversé. C’est ce qu’il convient de retenir de son discours ce samedi lorsqu’il a abordé l’exclusion de son parti des dernières législatives. Il invite ses militants à tourner la page pour mieux affronter les prochaines élections communales.
Le Parti du renouveau démocratique (Prd) a été exclu des élections législatives du 28 avril 2019, admet le président du parti. Dans son speech, il convie les militants du parti de l’arc-en-ciel à considérer que c’était une erreur humaine d’appréciation ou carrément des malentendus. « Ne cherchons pas à savoir. Ne cherchons pas à parler. A vouloir le faire, à vouloir parler, nous risquons de réveiller les vieilles querelles. Ce n’est pas nécessaire », conseille-t-il. Mieux, il les invite à être « sans rancœur pour les erreurs et les malentendus dont nous avons été victimes ».
Pour Me Adrien Houngbédji, ce qui compte pour l’heure, c’est la bataille des prochaines élections municipales, communales et locales. Le Prd ira aux élections communales, lance le leader des Tchoko-tchoko. Il demande à ses lieutenants de ne pas baisser les bras. Pour lui, la mouvance est une famille à laquelle le parti va apporter son grain de sel. C’est dans cette perspective qu’il déclare « gagnons ensemble, avec les autres partis qui soutiennent le Gouvernement. Que notre victoire soit leur victoire ! Que leur victoire soit notre victoire ! »
Houngbédji parle des « tueurs » de son parti
Il en a profité pour lancer quelques piques, de façon très diplomatiques, à ses adversaires politiques. » certains de nos compatriotes sont taraudés par la haine du PRD, taraudés par l’ambition d’effacer le PRD du paysage politique, taraudés par l’ambition de nous gommer de l’Histoire de ce pays », rappelle-t-il à ses militants avant de leur dire d’être vigilants parce que ceux-là n’ont pas encore renoncé à leur dessein. C’est pour contourner leur plan, que l’ancien président de l’Assemblée national exhorte les militants à ne jamais leur permettre de parvenir à leur fin. Toutefois, il fait remarquer que « la répétition du scénario que nous avons connu, peut être une source de désordre. Le Bénin a besoin de paix, et d’hommes de paix. »
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