Bénin: « les FCBE sont des comédiens », martèle Candide azannaï

En présence de ses militants ce Jeudi 26 Septembre 2019 au siège du parti à Cotonou, le président du parti Restaurer l’Espoir, l’ancien ministre Candide Azannaï n’a pas fait cadeau aux responsables des forces cauris pour un Bénin émergent qui sont parvenu à obtenir leur récépissé définitif au grand dam des autres forces de résistance.  

Le président du parti restaurer l’Espoir ne croit pas à ce qui se passe actuellement dans la famille « cauris ». A le croire, il ne s’agit ni plus ni moins qu’une tragi-comédie. En effet, dans le cadre de l’organisation du prochain conseil national de leur parti, les responsables du bureau politique comme à leur habitude se sont entretenus avec les militants sur le développement de l’actualité nationale.

Abordant le dernier sujet ayant trait à leur partenaire politique qui vient d’obtenir son récépissé définitif qui consacre leur existence légale, le ministre Candide Azannaï invite ses militants et le peuple béninois à la vigilance. Selon lui, c’est le peuple qui souffre de la gouvernance actuelle et il ne doit en aucun cas permettre à des individus de les tromper en négociant des postes derrière leur dos. Caricaturant la situation qui prévaut actuellement au sein du parti des forces cauris pour un Bénin émergent, le ministre Candide Azannaï énonce cette parabole:  » Si après lui avoir dit à votre fille ne va en boîte! Là-bas il y a des violeurs. Mais la fille s’entête et va en boîte puis revient vous dire, papa, on m’a violé. La croirez-vous ? », demande-t-il à ses militants.

Jean-Baptiste Elias et Ousmane Batoko également taclés

Candide Azannaï, dans son speech ce soir au siège de son parti, a également lancé des piques à Jean-Baptiste Elias. Pour lui, le président de l’Autorité de lutte contre la corruption (Anlc) devrait sortir plus tôt pour empêcher la tenue des élections plutôt que de laisser le drame se passer avant de faire des déballages six mois plus tard. Pour l’ancien ministre de la défense de Patrice Talon, c’est un rôle de « médecin après la mort » que joue le président de l’Anlc.

Quant au président président de la cour suprême, Ousmane Batoko, Candide Azannaï pense que c’est une forme de fuite en avant. Car, pour le philosophe, Ousmane Batoko ne pouvait pas participer à la réunion des présidents d’institutions au palais de la Marina qui a encouragé le gouvernement à organiser les élections sans l’opposition pour venir après pleurer sur le lait renversé. Candide Azannaï soutient que Ousmane Batoko est dans une mauvaise posture quand il déclare au colloque de la cour constitutionnelle qu’il parle en tant que président de l’Association africaine des hautes juridictions francophones et non président de la cour suprême du Bénin. « Il faut être prêtre avant d’être évêque », schématise Candide Azannaï.

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