La déception de l’ancien directeur de l’école de la « Nouvelle Conscience » n’est pas seulement orientée vers son ex mentor politique, l’ancien premier ministre Pascal Iréné Koupaki. Le professeur en a également après son ex adjoint à ladite école et actuel directeur de la communication à la présidence de la république.
Le professeur Simon Narcisse Tomety est profondément déçu de son ex collège de l’école de la « Nouvelle conscience ». Une déception qui résulte du non respect de la parole donnée. En effet, selon une publication de « Kpakpato-Médias », le professeur qui s’annonce pour les élections présidentielles de 2021 n’a pas caché sa déception vis à vis de ces anciens camarades politiques dont l’actuel directeur de la communication à la présidence de la République, Léandre Wilfried Houngbédji.
« En début de ce régime, j’ai demandé à celui qui est Directeur de la communication à la présidence de la République, vous le connaissez bien puisqu’il devrait être mon adjoint à l’école de la nouvelle conscience, qu’on mette en place un programme national d’éducation à la citoyenneté« , rapporte ladite source. Le directeur de la communication de la présidence de la République aurait affirmé à son ex patron de l’école de la « Nouvelle Conscience » que le gouvernement au service duquel il est, aurait en projet ce programme national d’éducation. Il m’a répondu ceci, poursuit-il, » : le gouvernement a prévu de le faire avec l’ORTB. Avril 2016 – septembre 2019, faites vous-mêmes le bilan de l’offre en éducation à la citoyenneté pour la promotion du nouveau départ et la rupture », laisse-t-il entendre.
Le professeur Narcisse Tomety exprime sa déception
Visiblement, la mise en boîte de toute l’idéologie portée par « La nouvelle conscience » par ses anciens camarades alors que la rupture avait fait un protocole d’accord n’est pas du goût du professeur Tomety qui n’a pas retenu son amertume. « Je suis particulièrement déçu et profondément blessé car j’avais cru en ces personnes avec qui on se disait, le changement social était possible au Bénin par la méthode de militance active » se désole-t-il, selon des propos rapportés par la même source.
A croire le professeur Simon Narcisse Tomety, ses anciens camarades politiques ne portaient vraiment pas dans leurs entrailles l’idéologie qu’ils prônaient. Selon lui, ils avaient certainement d’autres motivations. » Chacun d’eux avait son projet caché et ses agendas ensevelis. Pauvre de Tomèty dans naïveté et son enthousiasme. Les gens n’étaient porteurs d’aucune cause commune pour le Bénin« , conclut-il amèrement.
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