L’ancien président de la cour constitutionnelle, Théodore Holo, lors d’un colloque scientifique à Cotonou ce lundi 23 septembre, a proposé la limitation du mandat des députés dans le temps. Cette réforme aura plusieurs avantages que le professeur de droit a listés.
L’école nationale de l’administration et de la magistrature (Enam) en collaboration avec l’université de Lyon, organise un colloque scientifique à l’Université d’Abomey-Calavi sur le parlement en Afrique. A l’occasion, le professeur Théodore Holo, prédécesseur de Joseph Djogbénou à la cour constitutionnelle, a émis le vœu de la limitation du mandat des députés dans le temps. C’est-à-dire que quand un élu du peuple fait deux mandats consécutifs, il revient à la base, vit les réalités de la population avant de reprendre le chemin du parlement. Cela lui permettra, croit Théodore Holo, de savoir quelle loi votée et quel texte rejeté. Cette immersion que propose Théodore Holo, pourra, à terme, est-il convaincu, amener les élus du peuple à représenter valablement leurs mandants.
La fonction parlementaire ayant des responsabilités, des exigences, le professeur Holo souhaite qu’elle ne soit plus une fonction qu’on exerce à vie. Cette proposition n’est pas anodine, à en croire le professeur. Pour Théodore Holo, ses expériences lui ont permis de voir les choses autrement. Au Brésil, par exemple, le ministre des finances qui avait été très dur sur l’octroie de crédits au ministère des affaires étrangères est devenu le plus généreux des ministres lorsqu’il est revenu au même poste après avoir brigué un poste d’Ambassadeur.
Seulement, le mécanisme pour le faire adopter va être difficile étant donné que ce sont les députés qui font les lois.
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