Burkina-Faso: vives altercations entre la police et les manifestants de l’Unité d’Action Populaire

Muni des gaz lacrymogène et autres matériels de sécurité adéquats, un grand nombre de policiers burkinabè ont tenté de disperser des manifestants de l’Unité d’Action Populaire dans la matinée de ce lundi 16 septembre 2019.

En conférence de presse mardi 10 septembre 2019 à Ouagadougou, les responsables de l’Unité d’action populaire regroupant l’Union d’action syndicale (UAS), des syndicats non-membres de l’UAS et des Organisations de la société civile ont annoncé une marche de protestation pour dénoncer et interpeller le gouvernement burkinabè. Car selon eux, la situation nationale du pays est caractérisée par « la persistance et la violence des attaques terroristes, les menaces et les assassinats, la violation des libertés démocratiques et syndicales, le pillage des ressources nationales, le non-respect des engagements pris par le gouvernement vis-à-vis des partenaires sociaux ». Une chose que les responsables de l’Unité d’action populaire ne sauraient tolérer. Ils ont ainsi décidé de se faire entendre à travers une journée nationale de protestation.

Vives altercations entre la police et les manifestants…

Prévue pour ce lundi 16 septembre 2019, cette journée nationale de protestation s’est heurtée aux forces de l’ordre. En effet, la police a usé de gaz lacrymogène pour disperser la foule qui se montrait très déterminée à atteindre son objectif . A l’heure où nous publions cet article, la situation reste encore tendue entre les manifestants et les forces de l’ordre. Pour rappel, lors de la conférence de presse de l’Unité d’action populaire, le surnommé « Général Bassolma Bazié » avait déclaré qu’aucune interdiction ne leur a été notifiée.

« Nous prenons l’opinion internationale à témoin. Depuis la Bourse du Travail nous sommes aspergés de gaz lacrymogènes. La dictature Kaboré en marche. Les images parlent », écrit un internaute sur Facebook.

Les revendications de l’Unité d’action populaire…

Les revendications de l’Unité d’action populaire sont entre autres, la vérité et de la justice sur « tous les crimes de sang impunis » dont « les tueries de Yirgou, Kain », les « assassinats des responsables de l’ODJ au Yagha », le départ des bases et forces militaires étrangères  du pays, le respect des engagements pris avec les syndicats, l’atténuation  de la souffrance des personnes déplacées internes, etc…

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