Le président camerounais Paul Biya a invité les acteurs de la société civile, les leaders religieux et acteurs de la vie politique camerounaise dont Ayuk Tabe à un dialogue national dans l’objectif de trouver une solution aux maux qui minent le pays. Mais le leader ambazonizien et son cabinet ont refusé la main tendue de Paul Biya.
Il n’est pas question pour Ayuk Tabe de participer au dialogue national annoncé par le président Paul Biya dans son discours à la nation le mardi 10 septembre dernier. Pour le leader ambazonien Ayuk Tabe et son cabinet, le chef de l’Etat camerounais Paul Biya, cherche à distraire l’ensemble de la communauté internationale. Ceci, en faisant croire que la cause de la crise anglophone est un problème de marginalisation. Selon eux, la crise est motivée par la volonté des habitants de ces régions à retrouver la souveraineté. « Ceux-ci veulent créer leur propre Etat : Ambazonie », ont-t-ils précisé tout en ajoutant que la crise anglophone est un problème qui va au-delà des frontières nationales, elle est d’ordre internationale.
Selon notre source, la résolution 1608 des Nations Unies mentionne que les frontières sont clairement visibles entre le Cameroun anglophone et le Cameroun francophone. « Une preuve tangible que le Southern Cameroon est une entité légale », ajoute la source.
Des exigences..!
Pour rappelle, le parti social-démocrate, principale formation politique de l’opposition exige une amnistie générale à tous les prisonniers ayant un lien avec la crise anglophone et un cessez-le-feu dans ladite région avant de participer au dialogue national annoncé. De même, la France demande à Yaoundé d’ouvrir une large concertation pour ce dialogue national.
Démarrée depuis 3 ans, la crise anglophone au Cameroun a fait déjà plus de 2000 morts selon certaines organisations des droits de l’homme.
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