Cameroun-dialogue national: l’amnistie, l’unique condition de participation de l’opposition

Au Cameroun, le président Paul Biya a convoqué un grand dialogue national à l’occasion de son discours à la nation. Cette initiative visant à sortir le pays de la crise est confrontée à une exigence majeure de l’opposition.

Le parti social-démocrate, principale formation politique de l’opposition camerounaise a donné de la voix quelques jours après le discours à la nation du président Paul Biya. Dans un communiqué, le SDF exige une amnistie générale à tous les prisonniers ayant un lien avec la crise anglophone et un cessez-le-feu dans ladite région. « Nous avons relevé sans équivoque que le dialogue national inclusif annoncé ne saurait efficacement prospérer sans un environnement serein à savoir : la déclaration d’un cessez-le-feu et la garantie d’une amnistie générale pour tous ceux impliqués à quelque niveau que ce soit dans la crise anglophone », écrit-il.

Cameroun – discours à la nation: Paul Biya annonce la tenue d’un dialogue national

L’autre grande exigence concerne le premier ministre Joseph Dion Ngute. A en croire le parti de John Fru Ndi, il faut une personnalité neutre pour conduire le dialogue, contrairement au vœu du président Biya de le confier à son chef du gouvernement. L’opposition souhaite également que ce dialogue aboutisse à consensus permettant de revoir la forme de l’Etat à travers une révision de la loi fondamentale. A Yaoundé, les regards sont tournés vers le feedback du palais d’Etoudi. Mardi 10 septembre dernier, le président Biya a convoqué un dialogue national pour mettre fin à la crise politique qui sévit dans le pays depuis quelques années.

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