Au Cameroun, s’ouvre officiellement ce lundi 30 septembre le grand dialogue national sous la présidence du premier ministre Joseph Dion Ugute. Il rassemblera plusieurs composantes de la vie sociopolitique du pays.
Initié sous l’égide du président Paul Biya à l’occasion du discours à la nation le 10 septembre dernier, le dialogue national s’ouvre ce lundi au palais des congrès de Yaoundé. En effet, plusieurs centaines de participants sont attendus à ce rendez-vous considéré comme un tremplin vers la résolution de la crise anglophone et celle politique qui sévissent dans le pays depuis environs trois années. Depuis quelques jours, le chef du gouvernement a entamé des discussions directes avec les politiques, les acteurs de la société civile, les représentants syndicaux en vue de la bonne préparation de cette rencontre.
Pendant cinq jours, les participants trouveront les voies et moyens de sortir le pays de l’insécurité grandissante en lien avec la présence des groupes séparatistes et surtout la grande crise anglophone. Si ce dialogue est une lueur d’espoir, bien d’interrogations se posent sur la non-participation de certains partis de l’opposition et de certaines personnalités anglophones dont le leader séparatiste Julius Ayuk Tabe condamné à perpétuité. Dans cette diversité d’opinions, le peuple camerounais espère un dégel de la crise.
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