Côte d’Ivoire – 19 septembre 2002 : 17 ans après, Guillaume Soro pleure de regrets

La rébellion de 2002 en Côte d’Ivoire fut le début d’une longue période très troublée dans ce pays. Plusieurs personnalités y ont perdu la vie et des traces presqu’indélébiles ont été laissées dans le cœur des proches des victimes. 17 ans après, Guillaume Soro, un des acteurs clés de ce soulèvement armé, s’en souvient et demande pardon.

Il ne cesse de prôner la paix et la réconciliation en Côte d’Ivoire. L’ancien président de l’Assemblée Nationale ivoirienne, Guillaume Soro se rappelle des moments de tensions dans son pays à la suite d’une tentative de coup d’Etat. 19 septembre 2002, des hommes armés ont tenté de perpétrer un coup d’Etat. Selon  Afrique sur 7 ils prétendaient vouloir lutter pour l’accession à la « démocratie et à l’égalité des droits » entre les Ivoiriens du « nord et ceux originaires du sud de la Côte d’Ivoire » .

Plusieurs personnes ont été tuées et de nombreuses familles endeuillées. Ce fut le début de dix ans de conflit . Des milliers d’Ivoiriens sont morts et d’autres ont réussi à s’exiler. Cette page sombre de l’histoire de la Côte d’Ivoire, revient hanter ses principaux acteurs qui, après des expressions de regrets, demandent pardon.

Le mea culpa de Soro

L’ancien secrétaire général des Forces Nouvelles, Guillaume Soro, un des principaux acteurs de la rébellion revient sur les événements passés et exprime ses regrets. « Il y a 17 ans, éclatait le soulèvement militaire du 19 septembre 2002. Au cours de cette pénible période, notre pays a été endeuillé. Des familles ont perdu des êtres chers. Des épouses ont perdu leurs époux. Des enfants ont perdu leurs pères. L’État a perdu des serviteurs et non des moindres », s’est souvenu le député.

Guillaume Soro a profité de l’occasion pour demander pardon en son nom et au nom de ses compagnons, à tout le peuple ivoirien. « Au nom de mes compagnons de lutte, je renouvelle mes vives condoléances à toutes les familles endeuillées et j’implore la grâce de Dieu sur notre pays. Je réitère le Pardon sincère que je n’ai cessé de prôner, et j’appelle tous les acteurs et coauteurs qui se reconnaîtraient, à en faire de même », a indiqué GKS. La Côte d’Ivoire se dirige vers une nouvelle élection présidentielle en 2020 et le moins que l’on puisse dire, c’est que en dépit du calme apparent, l’atmosphère politique reste tendue et les appréhensions d’un nouveau chaos sont dans tous les esprits.

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