L’ancien président du parlement ivoirien perd encore des soutiens de taille dans le rang de ses compagnons de lutte. A un treize mois de la présidentielle ivoirienne, Guillaume Soro voit son entourage se rétrécit comme peau de chagrin.
Les malheurs ne cessent de frapper à la porte du président du comité politique depuis sa démission fracassante du perchoir de la d’Assemblée nationale ivoirienne. Samedi dernier, certains membres du Rassemblement pour la Côte d’ivoire (RACI) ont tourné dos au chef de la rébellion de 2002. En quittant la barque Guillame Soro, ceux-ci se sont constitués autour de son rival dans la région du nord, le premier ministre Amadou Gon Coulibaly. Ce qui est considéré comme un nouvel échec cuisant pour l’ex-chef du gouvernement Ouattara.
« Nous sommes parvenus à trouver le chemin de la fraternité, le chemin du développement. Nous étions partis hier, aujourd’hui nous sommes revenus dans notre maison commune. Nous avons donc décidé de nous mettre en ordre de bataille autour d’un des compagnons les plus fidèles, autour d’une personne de référence, l’un des plus loyaux et fidèles compagnons du chef de l’Etat, le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly » a déclaré leur porte-parole, relayé par Afrique sur7. Il y a deux semaines écoulées, une alliance acquise à la cause de Soro a rejoint Gon Coulibaly. Ce vent de défections minimise les chances du député de Ferké de briguer la magistrature suprême en 2020 s’il se présentait. Depuis plusieurs mois, Guillaume Soro vit hors des frontières ivoiriennes.
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