Côte d’Ivoire-profanation de tombes: le cas Dj Arafat n’est pas le premier

Le samedi dernier, une marée humaine qui se réclame être des « chinois », fans de Dj Arafat, a contre toute attente exhumé le corps du roi du coupé-décalé Dj Arafat aux environs de 8h au cimetière de Williamsville, à Abidjan. Un acte, qui est loin d’être une première dans l’univers du coupé-décalé.

La profanation du corps de Dj Arafat si elle choque et surprend est tout sauf de l’inédit. Il y a eu des précédents surtout dans l’univers du show biz en particulier dans le monde du Coupé décalé. Il y’a de cela deux ans, le corps d’une  célébrité de la même tendance, DJ Abobolais, pour ne pas le nommer   a subi le même sort. En effet, victime d’un grave accident de la route en octobre 2016 dans la commune de Yopougon, il a souffert pendant trois mois d’un traumatisme crânien après être longtemps resté dans un coma. Il a rendu l’âme le samedi 21 janvier 2019. Malheureusement, sa tombe avait subi le même sort le 9 avril 2017 tout comme celle d’Arafat DJ.

Selon les informations de notre source, après l’inhumation de DJ Abobolais par sa famille et ses proches, plusieurs personnes notamment certains de ses amis avaient exigé que le corps soit déterré. Ils avaient des doutes sur l’identité du corps inhumé . Selon eux, poursuit la source, DJ Abobolais avait drastiquement changé d’apparence. C’est après avoir vérifié le corps dans une atmosphère tendue que les amis de l’artiste l’ont enterré de nouveau. Arafat, n’était donc pas la première victime dans le monde du coupé-décalé. Mais à quand la fin de cette pratique, pourtant interdite par le code pénal ivoirien?

 

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