Fermeture d’universités privées: « S’il s’agissait d’une scène de mélodrame on pourrait en rire », Akindes

Dans le processus de réforme qu’il a entamé dans les différents sous secteurs de l’éducation, le gouvernement du président Patrice Talon entend procéder à la fermeture d’une centaine d’universités privées. Pour l’ancien ministre Sylvain Akindes, cette décision dépasse l’entendement.

Dans le cadre de la mise en oeuvre des réformes en cours dans le sous secteur de l’enseignement supérieur, le gouvernement va procéder dans les tous prochains jours à la fermeture de plusieurs établissements privés d’enseignement supérieur. Une décision que ne semble pas partager l’ancien ministre Sylvain Akindes. Dans un post sur sa page Facebook, il a évoqué le sujet sous l’angle d’un mélodrame.

Pour lui, la fermeture d’un nombre impressionnant de centres de formation supérieure privés apparaît comme un acte « irresponsable » dans une certaine mesure. Dans une démarche illustrative, il expose les raisons de son point de vue. « Qu’un directeur général se promène lui-même, explique-t-il,  pour fermer une école a été, il y a un certain temps, une action qui traduit un penchant pour la bouffonnerie. Qu’un autre directeur général ferme un centre de formation professionnelle continue privé dépasse l’entendement. » justifie-t-il.  A le croire, parler de formation professionnelle continue implique mise à niveau permanente organisée à l’intention de personnes à la recherche de compétences pratiques.

La direction de gestion des établissements supérieurs n’est pas qualifiée pour actualiser les compétences

L’amer constat que fait l’ancien ministre Sylvain Akindes est que la dges n’a aucune compétence ni juridique, ni d’expérience en la matière d’évaluer. « On oublie que c’est d’abord l’utilisateur de la main-d’oeuvre qui, en fonction des ses besoins, doit apprécier la compétence professionnelle, et pas l’enseignant qui n’a jamais exercé la profession pour laquelle il croit former. » explique-t-il. Pour lui, cette décision de fermer plusieurs universités privées apparaît comme « un acte irresponsable dans une certaine mesure« .

Selon lui, prendre pareille décision à impact national sans prendre toutes les précautions idoines peut avoir des conséquences négatives sur l’avenir du pays « S’il s’agissait d’une scène de mélodrame on pourrait en rire, mais on en coule des larmes plutôt«  conclut-il.

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