France – Justice: Cocorico! un coq accusé de nuisance sonore gagne son procès

Accusé d’être responsable de « nuisance sonore » au tribunal correctionnel de Rochefort, le coq Maurice est désormais autorisé  à continuer à chanter. Voilà le verdict rendu par le tribunal correctionnel de Rochefort (Charente-Maritime) ce jeudi 5 septembre.

La justice autorise le coq Maurice à continuer de chanter, a jugé le tribunal correctionnel de Rochefort (Charente-Maritime) jeudi 5 septembre, rejetant la plainte des voisins qui l’accusaient de les réveiller dès l’aube, a annoncé Julien Papineau, avocat de la propriétaire du volatile Corinne Fesseau. Son cocorico bruyant, aux aurores, agaçait certains habitants de l’île d’Oléron ( une île située au large de la côte ouest française) qui le poursuivaient en justice.

Symbole des difficultés de cohabitation dans les campagnes entre les gens du cru et les néo-ruraux de tout poil – retraités, vacanciers ou urbains fuyant les villes – ce conflit a débuté par une plainte banale pour trouble anormal du voisinage. Elle a été déposée par un couple d’agriculteurs retraités domicilié en Haute-Vienne, incommodés par le chant trop matinal de Maurice près de leur résidence de vacances.

Les plaignants demandaient que la justice donne 15 jours à la propriétaire de Maurice, Corinne Fesseau, issue d’une vieille famille oléronnaise, pour éloigner l’animal ou le faire taire.

« Nuisance sonore »

Lors de l’audience, le 4 juillet, Maurice a été accusé d’être une « nuisance sonore ». « Le coq, le chien, le klaxon, la musique, c’est le dossier du bruit », avait affirmé Vincent Huberdeau, avocat des plaignants, en refusant l’idée du procès « de la ville contre la campagne », d’un « conflit entre citoyens bobos et ruraux ».  « Maurice a gagné et les plaignants devront verser à sa propriétaire 1.000 euros de dommages et intérêts », a dit M. Papineau, avocat de Corinne Fesseau. C’est maintenant que les cocoricos seront multipliés.

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