Gabon – Vacance du pouvoir : cadres, notables et dignitaires se joignent à « Appel à Agir »

Le Collectif des anciens, cadres, notables et dignitaires de la République gabonaise réclame la déclaration immédiate et sans condition de la vacance de pouvoir.

Ali Bongo n’a pas fini de se faire contester en tant que chef de l’Etat gabonais. Depuis son AVC et ses mois de convalescence au Maroc avant de rentrer au pays, des doutes ont fait surface sur sa capacité à diriger le pays. Après le collectif Appel à agir, c’est le tour du Collectif des anciens, cadres, notables et dignitaires de la République gabonaise de demander instamment la déclaration de la vacance du pouvoir.

 «Aujourd’hui plus qu’hier, lorsqu’il s’est agi de réaliser une dynamique autour d’un seul candidat de l’opposition pour l’élection présidentielle d’août 2016, il se manifeste crûment une unanimité consensuelle. Cet impératif est tout aussi constant qu’évident. Il doit permettre le rétablissement du pays dans la norme constitutionnelle et les formes institutionnelles dignes d’un État moderne, respectable et respecté, afin que tout Gabonais de souche et d’adoption, à l’intérieur et à l’extérieur de nos frontières, puisse se sentir fier de son pays», a déclaré le porte-parole du collectif, Kakou Mayaza, ancien ministre gabonais.

(…) la situation du moment

Cité par GMT, il indique que «le calice de la honte et de l’indignité est trop rempli pour que nous le buvions jusqu’à la lie», soulignant que les Gabonais ne «sauraient rester insensibles ni se soustraire de cette crise sans nom, sans risque d’encourir les condamnations de l’histoire et des générations futures». Il va sans dire que le collectif ne croit pas en la capacité d’Ali Bongo à assumer ses responsabilités en tant que président de la république.

Pour Euphraise Nyangui, porte-parole du Collectif des femmes citoyennes, «devant la gravité de la situation du moment, mobilisons-nous et agissons sans relâche, exigeons fermement la déclaration de la vacance du pouvoir, afin que cesse la dérive institutionnelle créée par un simple commis de l’État, qui n’est investi d’aucune prérogative constitutionnelle, fût-il directeur de cabinet d’un président de la République usurpateur et illégitime».

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