Hong Kong : Carrie Lam met en garde les Etats-Unis contre toute ingérence

Carrie Lam, dirigeant de Hong Kong, a déclaré mardi que plus de violence ne résoudrait pas les problèmes de la ville sous domination chinoise. Elle a averti les Etats-Unis de ne pas « s’immiscer » dans les questions relatives au territoire.

Lam s’était expr après un week-end d’affrontements, parfois violents, et suite au fait que des manifestants se sont rendus au consulat des États-Unis pour demander au Congrès d’adopter un projet de loi exprimant son soutien au mouvement en faveur de la démocratie. La dirigeante exécutive du territoire, soutenue par Beijing, a déclaré que tout changement dans ses relations économiques avec Washington mettrait en péril « des avantages mutuels ». « Il est extrêmement inapproprié pour un pays de s’immiscer dans les affaires de Hong Kong », a-t-elle déclaré à la presse. « J’espère qu’aucun autre habitant de Hong Kong ne demandera activement aux États-Unis d’adopter l’acte« , a-t-elle ajouté.

Après trois mois de troubles, Lam a retiré la semaine dernière le projet de loi sur l’extradition qui aurait permis d’envoyer des personnes sur le continent et qui a déclenché les manifestations. Cette initiative n’a toutefois pas permis d’apaiser les manifestants, qui continuent de réclamer plus de démocratie à Hong Kong.  Mardi soir, ils prévoient de se retrouver pour le match de qualification à la Coupe du Monde opposant Hong Kong à l’Iran. Les autorités chinoises ont accusé les forces étrangères d’essayer de provoquer Pékin en créant le chaos dans la ville. Elles ont mis en garde les autres pays contre toute ingérence sur le territoire, affirmant que la situation était une « affaire interne ».

Soutien Américain

Tandis que certains politiciens américains ont exprimé leur soutien aux objectifs démocratiques des manifestants, l’administration du président Donald Trump a gardé une approche plus passive alors qu’elle mène une guerre commerciale avec la Chine. Trump a appelé à un règlement pacifique de la crise politique et exhorté Pékin à mettre de côté une répression violente. Washington a rejeté les allégations de Pékin selon lesquelles il soutenait les manifestants et la Chine n’a fourni que peu de preuves à l’appui de ses affirmations.

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