La dirigeante de Hong Kong, Carrie Lam, a annoncé officiellement qu’elle retirait le projet de loi sur l’extradition, suspendu précédemment, qui avait déclenché des manifestations et des émeutes massives dans la ville. Certains manifestants disent déjà que c’est «trop peu, trop tard».
« Le gouvernement retirera officiellement le projet de loi afin de dissiper toute inquiétude du public », a déclaré Lam dans un discours télévisé mercredi. Le projet de loi, qui aurait permis de faire comparaître des suspects en Chine continentale, a donné lieu à de nombreuses manifestations qui se sont traduites par de violents affrontements avec la police. Les manifestants ont occupé plusieurs bâtiments, notamment le parlement, et ont perturbé les opérations à l’aéroport de Hong Kong.
Les manifestations ont été ouvertement approuvées par des responsables et des politiciens de premier plan aux États-Unis et dans d’autres pays occidentaux. Beijing a critiqué cette contribution pour inciter davantage d’émeutes anti-chinois à Hong Kong. Bien que Lam ait précédemment déclaré que le projet de loi sur l’extradition était effectivement «mort», les manifestants ne se sont pas affaiblis, leurs demandes s’étant développées pour inclure des appels à une réforme politique plus large.
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