Kemi Seba analyse la recrudescence profonde de la xénophobie en Afrique du Sud

Dans une vidéo publiée sur sa page facebook dans la journée du jeudi 05 septembre 2019, le président de l’ONG Urgences Panafricanistes, Kemi Seba a analysé la recrudescence profonde de la xénophobie en Afrique du Sud. Pour lui, les actes de violences xénophobes en Afrique du Sud sont la résultante d’un problème d’injustice sociale et raciale structurelle que la population connaît et qu’elle n’a pas été capable de rediriger vers les bonnes cibles. 

Très attendu sur la question de la xénophobie qui a connu une flambée ces derniers jours, le leader de l’ONG Urgences Panafricanistes a répondu présent sur cette actualité qui défraie la chronique. D’entrée, le franco-béninois Kemi Seba, a décrié l’attitude des médias occidentaux qui se gargarisent sur cette situation et « exposent le fait que les africains se sont battus pour lutter contre les racismes en disant que le racisme émane des blancs, mais qu’en réalité les noirs sont incapables de s’aimer entre eux et commettent les actes les plus barbares.

Félicitant l’icône africaine Nelson Mandela  qui s’est farouchement battue pour récupérer le pouvoir politique et qui a opéré une transition pacifique entre l’oligarchie blanche  vers la population noire, Kemi Seba souligne une faille dans cette lutte héroïque. A l’en croire, après avoir ramené le pouvoir politique à la majorité noire, les élites sud africaines d’alors, devraient se battre pour qu’il y ait une justice « raciale » face à l’oppression raciste qui prédominait.

« Quand quelqu’un subit la violence du colonialisme et qu’il n’y a pas de justice qui ait effectuée pour que cette violence du colonialisme soit guérie,  vous le rendez aliéner et étranger à lui-même et il y’aura des comportements en lui, qui ne seront pas réglés » , a-t-il déclaré.

Une population sud-africaine, poursuit-il, qui était déjà malade parce qu’elle n’avait pas obtenu « justice » face à l’oppression qu’elle avait connue, est devenue plus malade et au lieu de s’attaquer à des gens qui font injustement du mal à l’Afrique du Sud, elle a fini par s’attaquer à ses semblables en l’occurrence le prolétariat africain qui vient travailler sur sa terre.

« Un travail de justice sociale urgent »

Pour kemi Seba, le vrai problème des violences xénophobes en Afrique du Sud est la « justice sociale ». Il soutient que la xénophobie en Afrique du Sud est la résultante d’un problème d’injuste sociale et raciale structurelle que la population a en son sein et qu’elle n’a pas été capable de rediriger vers les bonnes cibles. Face à cette situation, Kemi Seba propose un travail de justice sociale urgent et un travail d’éducation politique. Tout en reconnaissant la réalité de la xénophobie en Afrique du Sud, il appelle les Africains à s’unir et être moins dans l’émotion et se battent farouchement pour la justice sociale et lutter contre le capitalisme quelle que soit sa couleur.

« …Oui la bourgeoisie noire est un problème comme la bourgeoisie blanche, mais oui, l’Afrique du Sud appartient au africains, noirs en priorité et il faut soutenir ceux qui se battent cette liberté et cette justice sociale, a-t-il conclu.

 

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