« Le Benin n’a…pas de docteurs…sur les listes d’aptitude du Cames en Génie Informatique », Alain Capo-Chichi

Alain Capo-Chichi, promoteur de l’institut Cerco, visiblement exaspéré par la fermeture d’un certain nombre d’établissements privés d’enseignement supérieur, se fend d’un texte qu’il envoie à son aîné frère et promoteur d’école, Pierre d’Alcantara Zocli.

Une lettre aussi émotive qu’interrogative, rédigée ostensiblement pour lever un coin de voile sur les éventuelles conséquences néfastes de l’application des textes visant les universités et instituts universitaires privés au Bénin. Il plaint le pays qui dédaigne l’importance des écoles formant à l’entrepreneuriat. Fermer ces universités et instituts sous prétexte qu’ils n’ont pas de personnel enseignant qualifié est suicidaire pour le pays. « Savent-ils que dans 4 ans , rien qu’en prenant les 100 000 candidats au Bac 2019 comme demandeurs d’emplois , même si nous licencions toutes les personnes de la fonction publique d’aujourd’hui , 20 000 d’entre eux seront encore au chômage? », se demande-t-il.

L’état dans un tel environnement, rêve l’enseignant en informatique, devrait nouer des partenariats publics-privés pour que les filières porteuses soient promues. Fermer un institut de formation en informatique au Bénin, c’est créer un manque à gagner pour l’avenir, pense-t-il. Alain Capo-Chichi soutient que« le  Benin n’ a pratiquement pas de docteurs , ni d’enseignants inscrits sur les listes d’aptitude du Cames en Génie Informatique ». Il urge donc de permettre aux quelques-uns qui sont dans le pays de former des jeunes aspirants afin de ne pas rater les métiers du numérique dans dix ans.

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