L’Etat chinois vendrait des organes arrachés sur des musulmans vivants

L’industrie chinoise du trafic d’organes est en plein essor. Et malgré la condamnation internationale, le prélèvement d’organes sur des prisonniers d’opinion continue d’être pratiqué en Chine. Et le pire , des organes sont prélevés sur des musulmans vivants.

L’industrie chinoise de la transplantation d’organes est en pleine croissance et, aujourd’hui, la Chine est le pays de prédilection pour les patients étrangers ayant besoin d’une transplantation. Malheureusement, le totalitarisme de Xi Jinping au pouvoir depuis 2012 en est pour beaucoup à cause de l’entorse aux droits de l’Homme qui favorise cette croissance exponentielle.

En effet,d’après des conclusions d’un rapport établi en juin dernier par China Tribunal, un groupe de juristes et chercheurs basé à Londres et se présentant comme «indépendant», la Chine se livre à des prélèvements d’organes sur des membres vivants de la communauté musulmane ouïghoure et du mouvement Falung Gong, interdit depuis 1999.  Cette pratique, en cours depuis plusieurs années, aurait fait des centaines de milliers de victimes. Pékin prélèverait des organes par la force «dans toute la Chine», «au-delà de tout doute raisonnable», explique le rapport rapporté par Cnews.

Mais l’Empire du Milieu nie régulièrement ces dénonciations. Avant la sortie du rapport, le porte-parole du gouvernement espérait que «le peuple britannique ne sera pas induit en erreur par des rumeurs». Le gouvernement assure par ailleurs que les règles de l’OMS sont constamment respectées. Cependant, l’opacité du régime chinois empêche une enquête clairement indépendante sur le terrain. En dépit du fait que le taux de don d’organes soit infime en Chine, les transplantations d’organes sont nombreuses et les délais d’attente varient de quelques jours à deux mois – une situation impensable dans tout autre pays.

Selon une interview accordée à Bitter WinterDr Huige Li, spécialiste du fléau des greffes forcées d’organes humains en Chine, a souligné qu’aux États-Unis, le délai d’attente moyen pour une greffe de rein était de 3,6 ans en 2017. Selon les données du gouvernement américain sur le don et la greffe d’organes, en 2018, plus de 145 millions de personnes âgées de plus de dix-huit ans étaient enregistrées comme donneuses d’organes aux États-Unis. Mais, la Chine ne compte en revanche que 373 536 donneurs enregistrés. Malgré cette différence en nombre avec les donneurs d’organes, il ne faut qu’une douzaine de jours en Chine pour trouver un donneur d’organes compatible avec un patient. C’est vraiment choquant. Et Ce n’est pas la première fois que la Chine est accusée de prélever des organes sur des citoyens vivants et pourtant rien n’est fait pour la condamner. De plus, aucune action médiatique massive n’a été entreprise en Occident pour lui demander d’y mettre fin immédiatement d’autant que toute sa « marchandise » est vendue à l’ouest de la planète.

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