L’émissaire de l’ONU en Libye, Ghassan Salame, a déclaré qu’un accord entre le gouvernement de l’accord national et Khalifa Haftar est concevable, mais nécessite un soutien international.
Salame a confié au journal français Libération que ces dernières semaines, la situation était devenue plus réaliste, révélant que Khalifa Haftar avait mis certaines conditions pour le retrait éventuel de ses forces de Tripoli, mais il avait besoin de garanties. « Cependant, certaines parties sont disposées à négocier avec Haftar à la condition qu’il retire ses forces, tandis que d’autres à Tripoli et dans d’autres villes refusent de négocier avec lui », a ajouté Salame lundi. Salame a indiqué que tout processus politique en Libye reposera sur la résolution définitive du conflit de légitimité par le biais d’élections.
Il a déclaré qu’une loi électorale était nécessaire, de même qu’une constitution et un accord sur la répartition des revenus pétroliers. Il a ajouté que la Libye avait maintenant besoin que la communauté internationale agisse correctement face aux interventions étrangères massives en cours, affirmant que la position des puissances mondiales devait être unifiée.
Cela survient après plus de cinq mois de combats qui ont commencé en avril dernier lorsque les forces de Haftar ont lancé une attaque sur Tripoli dans le but de prendre le pouvoir du gouvernement sans intermédiaire par le biais d’opérations militaires.
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