Les forces fidèles au gouvernement d’accord national (GNA) libyen, continuent de gagner du territoire au fur et à mesure de leur progression vers les principaux centres de commandement du général Khalifa Haftar, à savoir la ville de Tarhouna, située à environ 95 km au sud-est de la capitale Tripoli.
Un porte-parole de l’armée (pro Tripoli), Mustafa al-Mujai a indiqué jeudi que les troupes du GNA « sont maintenant à la périphérie de la région Araban » après une opération militaire mercredi. « La chute d’Araban est imminente », a ajouté al-Mujai. Dans le même temps, l’armée nationale libyenne (LNA) de Haftar a déclaré mercredi soir qu’ils avaient repoussé une attaque sur Arban et la ville voisine de Ghout al-Reeh. Al-Mujai a rejeté la déclaration de la LNA, affirmant que Ghout al-Reeh était déjà sous le contrôle de la GNA. « Haftar n’a plus de position stratégique pour protéger ses principales positions dans la région », a ajouté al-Mujai. Al-Arban est l’une des trois villes qui entourent Tarhuna, le centre stratégique de l’opération de Haftar pour prendre Tripoli.
Mercredi soir, les commandants de l’armée du GNA ont confirmé que leurs forces avançaient sur Al-Arban. Elles ont détruit quatre véhicules armés et frappé un hélicoptère transportant des munitions sur la piste d’atterrissage de Tarhuna. La Libye est instable depuis le soulèvement de 2011 qui a renversé le dirigeant Mouammar Kadhafi.
En 2014, une guerre civile a éclaté après que la LNA de Haftar a lancé une opération contre les milices rivales à Benghazi. En avril de cette année, la LNA a lancé une offensive pour conquérir Tripoli, mais cinq mois plus tard, ses forces restent bloquées dans une impasse à la périphérie de la capitale. Les combats ont fait au moins 1 093 morts et 5 752 blessés, tandis que 120 000 autres ont été déplacés, selon l’Organisation mondiale de la santé.
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