Les dirigeants du monde se sont réunis à New York pour la 74ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies (AGNU). Les débats se sont accentués sur les tensions au Moyen Orient et surtout sur le cas iranien et américain. Le président Irakien a mis en garde que son territoire ne servirait nullement à abriter un conflit qui ne le regarde nulle part.
A la tribune des Nations Unis, le président irakien s’est prononcé sur la question des tensions entre ses voisins, l’Iran et l’Arabie saoudite, incluant les Etats Unis. Barham Saleh a déclaré qu’il ne laisserait pas son pays devenir un champ de bataille où pourraient se dérouler les conflits d’autres pays, rapporte Al Jazzera. Il a déclaré à l’Assemblée générale des Nations Unies que « l’Irak ne sera pas une rampe de lancement pour une agression contre l’un de nos pays voisins ».
L’Irak est coincé entre les deux puissants rivaux de la région, l’Arabie Saoudite et l’Iran. Regrettant les développements récents d’attaques contre les installations pétrolières de l’Arabie saoudite, Saleh a déploré que l’Irak ait longtemps été instable. Il a indiqué que son pays est désormais tourné vers la voie du développement économique après des années de conflit.
Il va sans dire que l’Irak ne compte pas prendre partie et prêter son territoire ni à l’un ou à l’autre pour d’éventuelles attaques armées.
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