Au Nigéria, la justice a validé définitivement l’élection du président Muhammadu Buhari pour un second mandat. Mercredi dernier, le juge Mohammed Garba a estimé qu’il n’y avait pas suffisamment de preuve pour annuler le vote comme l’exigeait l’opposition.
Le président Muhammadu Buhari est définitivement confirmé à son poste, et ce jusqu’à la fin de son mandat entamé il y a quelques mois. En effet, six mois après son élection pour son second quadriennat, Buhari a eu définitivement l’aval de la justice de son pays malgré la vive contestation de l’opposition. « La pétition (demandant l’annulation des résultats de la présidentielle) a été entièrement rejetée », a déclaré le juge Mohammed Garba à Abuja, ajoutant que les plaignants n’avaient pas réuni assez de preuves pour étayer leurs accusations de défaillances du système électronique.
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Candidat du Congrès de tous les Progressistes (APC), l’ancien chef de la junte avait obtenu 56% des voix contre 41% pour son principal opposant, Atiku Abubakar du Parti Populaire Démocratique (PDP). Ce dernier avait dénoncé une parodie d’élection et saisi la justice demandant l’annulation du scrutin. Malgré des actions répétées, M. Buhari a formé son gouvernement dont la liste a été validée par le sénat. Un revirement dans la situation pourrait plonger le pays dans une profonde crise politique.
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