« Nous poursuivrons nos relations avec l’Iran », la Turquie défie les Etats-Unis

Les Etats-Unis ont introduit de nouvelles sanctions à l’encontre de l’Iran la semaine dernière. C’était en représailles aux attaques contre les installations pétrolières saoudiennes. Washington accuse Téhéran d’en être l’auteur. Les USA menacent aussi de sanctions tous les pays qui traiteraient avec la république islamique.

Malgré les sanctions américaines contre l’Iran, le président turc Tayyip Erdogan, a déclaré aux journalistes que son pays n’arrêtera pas de se procurer du pétrole et du gaz naturel iranien.

«À l’heure actuelle, il n’est pas possible de redéfinir nos relations avec l’Iran tant en ce qui concerne le pétrole que le gaz naturel. Nous allons récupérer notre gaz à partir de là. Mais nous avons une pénurie de pétrole. Le secteur privé achetait principalement du pétrole. Malheureusement, ces entreprises n’achètent pas de pétrole pour le moment, car elles craignent les menaces américaines. Mais nous poursuivrons nos relations avec l’Iran, en particulier dans de nombreux autres domaines », a déclaré Erdogan, cité par le journal Milliyet.

Les sanctions n’ont jamais rien résolu

Le président de la Turquie a en effet, indiqué que sa coopération économique avec Téhéran était plus importante que les éventuelles sanctions américaines. Cette déclaration intervient alors que Washington a imposé des sanctions contre plusieurs entreprises chinoises « qui transportaient du pétrole iranien contrairement aux sanctions américaines », selon le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo, rapporte Sputnik. « Les sanctions ont été évitées dans le passé », a déclaré Erdogan à Fox News mercredi, après l’annonce de cette mesure. « Pour ma part, je sais que les sanctions n’ont jamais rien résolu. »

Ce n’était pas la première fois que le président turc défiait les sanctions potentielles des États-Unis, indique Sputnik qui souligne qu’il y avait eu des demandes du Congrès américain visant à punir économiquement la Turquie pour l’achat de systèmes de défense antiaériens russes S-400. Le président turc a déclaré à plusieurs reprises qu’il poursuivrait l’accord malgré les menaces de sanctions des États-Unis.

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