Quelques jours après que les autorités du Ghana ont annoncé avoir déjoué un coup d’Etat dans le pays, le président de la République fédérale du Nigéria, Muhammadu Buhari, a réagi.
Selon un rapport du Daily post, le président Buhari a indiqué que la lutte contre la corruption crée toujours des mécontents qui essaieront de résister au changement. «Le Nigéria et le Ghana sont des partenaires de premier plan dans la CEDEAO et Transparency International, et l’indice Africa Index 2019 d’Afrobarometer ont attesté que les deux pays avaient enregistré des progrès exceptionnels dans la lutte contre la corruption. Lorsque vous défendez avec succès des intérêts puissants et corrompus, ils cherchent parfois à faire marche arrière. Comme dit le proverbe, « si vous combattez la corruption, celle-ci résistera » », a-t-il indiqué à travers une déclaration de Garba Shehu, son assistant spécial principal.
« Le Ghana est la première vraie démocratie africaine »
Poursuivant selon le même document, Muhammadu Buhari, a déclaré que seules les règles démocratiques seraient acceptées en Afrique. «La seule forme de gouvernance acceptable dans notre région au XXIe siècle consiste à organiser des élections démocratiques. C’est le seul moyen d’installer et le seul moyen de changer une administration. L’époque des coups d’État et du gouvernement sans vote est révolue ».
Il a ajouté que « tous les Africains considèrent le Ghana en tant que premier pays post-colonial à accéder à l’indépendance et premier pays africain à organiser des élections multipartites au suffrage universel. Le Ghana est la première vraie démocratie africaine ». Buhari a conclu en réitérant son soutien au peuple ghanéen. «Au Nigéria, nous tenons, comme toujours, notre soutien et notre amitié à nos frères et sœurs du Ghana», a-t-il déclaré.
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