Une mystérieuse banderole est apparue ce week-end du 8 septembre à Périgueux, une commune française. Sur le Pont des Barris, on peut lire en blanc sur noir « tu es belle Brigitte ». Certainement en référence aux récentes insultes du président brésilien à l’encontre de Brigitte Macron.
Ce week-end, une banderole proclamant fièrement « Tu es belle Brigitte » a fait son apparition sur une balustrade du pont des Barris, qui enjambe l’Isle en bas de la cathédrale Saint-Front à Périgueux.
Il s’agit d’un geste symbolique de soutien à Brigitte Macron, l’épouse du président de la République française récemment taxée d’être « vraiment moche » par le président brésilien Jair Bolsonaro. La banderole a été installée par deux artistes périgourdins, Klemere et ADNX. Ceux-ci ont expliqué à nos confrères de France Bleu Périgord vouloir dénoncer ainsi une « attaque contre une femme », par « l’archétype du macho autoritaire ».
Tensions franco-brésiliennes
Si certains voient dans cette banderole « une belle déclaration d’amour, comme dans les films », d’autres y lisent une défense de la première dame française, Brigitte Macron.
Réponse à Bolsonaro ou vraie déclaration ? Perigueux ville de l'amour. pic.twitter.com/hiWzuzENht
— Adrien Larelle (@Adrienlarelle) September 7, 2019
Auprès de France Bleu Périgord, les auteurs de ce message ont expliqué leur démarche. ”Ça dépasse complètement la politique, c’est juste une attaque contre une femme, notamment sur son âge. Et on trouve que c’est complètement honteux. C’est de l’âgisme, une nouvelle forme de racisme. Bolsonaro, c’est l’archétype du macho autoritaire”, indique “ADNX”, l’un des deux artistes derrière l’initiative, voulant “répondre à la connerie” du président brésilien.
“On cherche à dé-normaliser le machisme et les travers de la société en général”, précise son partenaire, Klemere, qui ajoute: “le pont est fait pour réunir les gens, notre message à la même vocation”.
La semaine dernière, Brigitte Macron avait reçu de nombreux soutiens de la part des politiques, y compris Jean-Luc Mélenchon. La secrétaire d’État à l’égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, avait quant elle cité l’auteure féministe Virginie Despentes pour répondre aux insultes d’un ministre de Bolsonaro.
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