Violences xénophobes en Afrique du Sud: l’ONU fait le bilan de la situation

L’Organisation des Nations Unies, a fait le bilan de la situation qui prévaut en Afrique du Sud après avoir condamné les violences xénophobes. Selon l’agence des nations unies pour les réfugiés(HCR), le bilan fait état de 12 morts et 1 500 étrangers ont fuient leur foyer en Afrique du Sud.

Alors que la presse parlait jusque là de 10 morts, l’ONU sort enfin son bilan et estime qu’au moins 12 personnes ont été tuées dans les violences xénophobes en Afrique du Sud. Le HCR appelle le gouvernement sud-africain à prendre toutes les mesures possibles pour assurer la sécurité et le bien-être de la population et faire cesser les attaques répétées. L’agence estime que des maisons et des commerces de ressortissants étrangers avaient été pillés et des bâtiments et des biens avaient été incendiés. Au moins 1 500 ressortissants étrangers, y compris des réfugiés et des demandeurs d’asile, ont été forcés de fuir leur domicile en raison des attaques xénophobes récurrentes en Afrique du Sud.

« Quelque 800 personnes, originaires pour la plupart du Mozambique, du Malawi et du Zimbabwe, ont cherché refuge dans des salles communautaires à Katlehong. Beaucoup souhaitent rentrer chez elles, affirmant ne plus se sentir en sécurité en Afrique du Sud. Des rapports indiquent que 73 Malawiens, 138 Mozambicains, 314 Nigérians et 72 Zimbabwéens ont déjà décidé de rentrer chez eux « , a déclaré Yaxley, le porte-parole du HCR, lors d’une conférence de presse tenue le vendredi 20 septembre.

Les auteurs des crimes doivent répondre devant la justice…

Pour le porte-parole du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, les auteurs d’actes criminels doivent répondre de leurs actes devant les tribunaux. Ses actes ne doivent en aucun cas, rester impunis: « Le plan d’action national de lutte contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est associé, récemment adopté, doit maintenant être mis en œuvre rapidement pour enrayer la vague de violence », a-t-il ajouté selon Legit.tv.

Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés a fait savoir qu’il collaborait actuellement avec des groupes de la société civile pour fournir des secours, des abris d’urgence, des soins psychosociaux, une assistance juridique et un soutien pour la récupération des moyens de subsistance perdus.

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