Afrique du sud: le procès de Jacob Zuma reporté

L’ancien président sud-africain a décidé d’user de tous ses droits constitutionnels. A l’ouverture de son procès ce mardi à la haute cour de Pietermaritzburg, l’avocat de Zuma a indiqué que son client fera appel des poursuites à son encontre.

Ouvert ce mardi 15 octobre à la haute cour de Pietermaritzburg dans l’Est de l’Afrique du sud, le procès de l’ex-dirigeant accusé de corruption n’a pas tenu ses promesses. La raison: le prédécesseur de Cyril Ramophosa a décidé de faire appel des charges portées contre lui. « M. Zuma voudrait exercer la totalité de ses droits constitutionnels, qui incluent le droit de faire appel », a déclaré son avocat Thabani Masuku devant la Haute juridiction. L’audience est donc suspendue pour permettre à ce dernier d’engager sa procédure.

Empêtré dans plusieurs affaires de corruption, l’ex-homme fort de Johannesburg est visé principalement dans le dossier d’armement impliquant l’équipementier français Thalès. Il est soupçonné d’avoir touché des pots-de-vins dans un contrat avoisinant les trois milliards d’Euro. Mais pour l’ancien président de l’ANC, il est « victime d’une chasse aux sorcières ». Militant anti-apartheid, Jacob Zuma fut président de son pays entre 2009 et 2018. Il a quitté le pouvoir sous la pression des cadres du parti sur l’initiative de Cyril Ramaphosa, actuel président de l’Afrique du sud.

Les commentaires sont fermés.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. Accepter En savoir plus