Le Ministre Gaston Dossouhoui, en charge de l’agriculture s’est entretenu avec les acteurs du secteur. Les structures étatiques, agences territoriales de développement les coordonnateurs des Projets/Programmes ont aussi assisté à ces échanges où des réflexions ont été menées sur des stratégies à mettre en oeuvre pour l’atteinte de la production de 1 million de tonnes de riz en 2022.
Pays producteur du riz depuis quelques années, le Bénin se lance un défi pour l’année 2022. Le pays veut atteindre la production de 1 million de tonnes de riz. En dehors des moyens techniques et financiers que le gouvernement engage pour l’atteinte de cet objectif, le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche est allé à la rencontre des acteurs pour les encourager.
Les autorités ont souhaité qu’un plan d’urgence soit élaboré afin de porter la production à 1 million de tonnes en 2022 pour dépasser les plus de 400.000 tonnes de production du riz réalisées aujourd’hui. L’atteinte de cette performance devrait permettre non seulement de nourrir le marché intérieur mais aussi de penser à une probable exportation.
Une pression de la fermeture des frontières nigérianes
Selon le Ministre Gaston Dossouhoui, cette décision d’aller au-delà de la performance est en partie liée à la fermeture cyclique des frontières du Nigéria. « La réalité des fermetures cycliques des frontières du Nigéria nous amène à être plus ambitieux », a-t-il confié selon les propos rapportés sur le site officiel du gouvernement.
Le Ministre est conscient que l’objectif visé ne peut pas être atteint si le travail est concentré sur les producteurs seuls. « Il faut de l’appui conseil aux producteurs, le suivi rigoureux des itinéraires techniques, une bonne organisation des récoltes pour minimiser les pertes post-récoltes. Quand on se fixe des objectifs qualitatifs et quantitatifs, on tutoie les performances. Quelque chose doit changer en votre temps », a-t-il souhaité.
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