Bénin: ce que pense le parti Usl de la loi d’amnistie

Le parlement béninois va, incessamment, adopter une loi d’amnistie pour mettre fin à la poursuite des citoyens poursuivis ou à poursuivre dans le cadre des dernières élections législatives. L’Union sociale libérale de Sébastien Ajavon apprécie cette initiative.

L’Union sociale libérale (Usl) de l’homme d’affaire en exile depuis plus d’un an n’est pas dans la logique d’une loi d’amnistie exclusive. C’est ce qu’il convient de retenir d’une interview que le responsable à la communication du parti a accordée à Banouto. Donklam Abalo pense que la crise n’est pas en voie d’être conjurée si on s’en tient au format de la loi d’amnistie annoncée par le gouvernement. Il soutient que pour mettre fin à la crise, l’une des exigences demeure l’arrêt des poursuites à l’encontre de tous les prisonniers mais aussi des exilés. Contre toute attente, constate-t-il, la loi envisagée ne prend en compte que les personnes poursuivies ou à poursuivre dans le cadre des dernières élections législatives.

Ce qui voudra dire que les exilés politiques qui ne le sont pas dans le cadre des élections législatives ne seront pas pris en compte. Partant, le responsable à la communication soutient que la crise est très loin d’être décantée.

Pour ceux qui feignent de savoir qu’il n’y a pas des exilés politiques, Donklam Abalo rappelle qu’il y a non seulement d’exilés politiques mais aussi des réfugiés connus de tous. Pour lui, il faut abandonner les poursuites en cours contre tous ceux qui sont hors du territoire national. Cela contribuerait au dégel de la crise, dans une certaine mesure, croit-il savoir.

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