Le député Marcellin Ahounoukoun ne cache rien de ses intentions et probablement des décisions de son groupe politique. Sous l’arbre à palabre ce jeudi 3 octobre, l’élu de Toffo est revenu sur la révision de la constitution qui devient une passerelle vers la modernité.
La révision de la constitution pourra intervenir dans les tout prochains jours au sein du parlement béninois. Marcellin Ahounoukoun, président du groupe parlementaire majoritaire au parlement, a annoncé les couleurs. Pour lui, le Bénin ne peut pas connaître un nouvel élan sans la révision de la constitution. Quand on sait que l’Assemblée nationale du Bénin n’est constituée que de députés acquis totalement à la cause du pouvoir et qu’aucune minorité de blocage ne pourra intervenir pour contredire, le moment venu, certaine velléité révisionniste , Il y a bien lieu de croire que le projet rejeté à plusieurs reprises passera, cette fois telle une lettre à la poste.
« Nous avons besoin d’être dans la modernité. Sans la révision de notre constitution, nous n’y serons pas », disait le président du groupe parlement Union progressiste. Et dire qu’un autre député de la même formation politique avait déclaré publiquement que « l’opposition au parlement ne permettra pas à Patrice Talon de concrétiser ses projets de développement », les Béninois doivent comprendre que la grosse tête est en voie d’être en fin rasée. Si c’est seulement vers des lendemains meilleurs que la nouvelle constitution va conduire, pourquoi ne pas soutenir les députés, pieds et mains joints? Seulement, en aimant la rose, il ne faut pas négliger ses épines.
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