Bénin: le parti Fcbe pour la correction des lois électorales sans une révision constitutionnelle

Le parti de Boni Yayi, Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) au cours du dialogue politique a eu lieu au palais des congrès du 10 au 12 octobre, a fait moult propositions pour sortir de la crise post-électorale. Mais il tient au respect d’un préalable.

D’importantes modifications devront être apportées aux lois électorales telles que le code électoral et la charte des partis politiques projette cette formation politique. Pour Paul Hounkpè et compagnie, il faut nécessairement rendre ces lois applicables pour permettre à tous les partis de prendre part aux consultations électorales. Mieux, ils exigent la reprise des élections législatives en 2020 à l’occasion de celles communales. Ces propositions pourront induire la révision de la constitution du 11 décembre 1990.

C’est craignant certainement cette conséquence que le parti qui a dirigé le pays pendant dix ans a insisté sur la non-révision de la constitution dans son mémorandum. Le parti « souscrit à toutes les modifications consensuelles susceptibles de rendre plus opérationnelle l’application des textes sauf celles qui pourraient induire une révision constitutionnelle », pouvait-on lire dans les premières lignes de leur document transmis au présidium du dialogue politique. Alors que c’est la pomme de discorde entre  l’opposition et la mouvance lorsqu’il s’était agi de revoir les lois pour que tous les partis politiques participent aux élections législatives d’avril 2019, il est curieux de croire que le chef de l’Etat puisse accéder à cette recommandation. Le Bénin n’est visiblement pas encore sorti de l’auberge.

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