A la faveur du lacement, le Samedi 19 Octobre 2019, du plan stratégique d’action pastorale intégrale 2020-2024 dans son diocèse, Monseigneur Eugène Azatassou a évoqué le phénomène Parfaite de Banamè. Il déclare être l’un des témoins de cette « supercherie religieuse ».
Le Samedi 19 Octobre 2019, Monseigneur Eugène Cyrille Houndékon, évêque d’Abomey a procédé au lancement du plan stratégique d’action pastorale intégrale 2020-2024. Dans un entretien qu’il a accordé au journal « La Croix » pour exposer les grandes orientations de ce plan stratégique, l’évêque du diocèse d’Abomey s’est prononcé sur le mouvement schismatique de Banamè. En effet, dans ce plan stratégique, il a été relevé la recrudescence des pratiques syncrétistes dans le diocèse. Dans ce volet, Monseigneur Houndékon, évoque des mesures préventives et coercitives. « Des mesures de préventions sont prises. Désormais, dès les moindres signes, d’apprécier et de prendre des mesures de sanctions ou d’avertissement selon la gravité des faits » a-t-il fait savoir.
Sur le phénomène de Banamè, Monseigneur Eugène Houndékon, l’un des témoins parle purement de « supercherie religieuse ». » Le phénomène de Banamè, je l’ai vu s’élever et progressivement prendre sa forme actuelle. C’est dénué de tout fondement selon moi. Je suis un témoin avéré et avisé de la supercherie religieuse que constitue le phénomène de Banamè » indique-t-il. L’évêque d’Abomey précise qu’il ne s’agit pas là d’une affirmation en l’air mais qu’il dispose de toute la documentation pour prouver qu’il s’agit d’une supercherie religieuse. « Je respecte les convictions des uns et des autres mais, ça là, je suis prêt à le défendre, il s’agit d’une supercherie religieuse. En son temps, le Seigneur saura nous en donner l’éclairage et la réalité » affirme-t-il.
Le phénomène n’a pas emporté la foi:
Mais malgré ce phénomène de Banamè, les chrétiens catholiques du diocèse continuent leur vie de foi, rassure le prélat qui martèle que « malgré le phénomène, la foi est toujours de plus en plus accueillie dans le diocèse d’Abomey ». Le signe visible de cette foi grandissante est que le diocèse est passé de 29 paroisses au démarrage du phénomène à 83 avec plus de 52 prêtres ordonnés dans cet intervalle« ; a fait remarquer Monseigneur Houndékon qui conclut que l’église reste toujours ouverte pour accueillir ses fils après leur égarement.
Les commentaires sont fermés.