Bénin: les appréhensions d’Eric Houndété sur le dialogue politique

L’ancien premier vice-président de l’Assemblée nationale, Eric Houndété, reçu sur radio France internationale ce dimanche 13 octobre a désapprouvé le dialogue politique tenu au palais des congrès du 10 au 12 octobre sur l’initiative du chef de l’Etat, Patrice Talon.

Opposant convaincu, Eric Houndété, ancien élu de la 5è circonscription électorale, ne conçoit pas qu’il y ait eu un dialogue politique et que le dernier mot soit réservé au chef de l’Etat. Pour lui, ce sont les centrales et confédérations syndicales qui déposent des cahiers de doléances au chef de l’Etat. Si dialogue politique y en avait eu, les parties prenantes devraient parvenir à un accord. Ce qui n’a pas été le cas lors des trois jours de conclave entre huit partis politiques au palais des congrès. Eric Houndété pense que ce n’était qu’une réunion.

L’ancien député fonde sa position sur non seulement le format du dialogue mais aussi sur des questions évoquées par les participants. Pour Eric Houndété, les textes électoraux ne posent pas en réalité autant de problèmes. Ce qui compte, selon lui, n’est rien d’autre que le retour à la paix. Et cela passe nécessairement par l’application des textes en toute impartialité. Ce qui a manqué à la veille de dernières législatives. C’est pourquoi Eric Houndété soutient mordicus que pour une retour de la paix, il « une organisation sans délai » des élections législatives. Ce n’est pas aussi compliqué comme on le prétend à en croire l’ancien soutien de Lionel Zinsou à la présidentielle de 2016. Le mécanisme existe et tous les hommes politiques le savent, le chef de l’Etat en premier, semble-t-il conclure.

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