Le président du groupe parlementaire Union progressiste, Marcellin Ahonoukoun, reçu par nos confrères de l’Evénement précis, a donné son point de vue sur l’actualité politique nationale. Abordant la question de la corruption, il n’a pas mis de gants pour attester que les ressources sont mal gérées.
Le député de l’Union progressiste, premier parti soutenant inconditionnellement les actions du chef de l’Etat, sous l’arbre à palabre ce jeudi, a décrypté l’actualité politique nationale. D’abord, il s’est appesanti sur la crise au sein des Forces cauris pour un Bénin émergent. Pour lui, c’est un fait normal et c’est inhérent à tous les grands partis politiques, a-t-il affirmé du haut de son expérience politique. Les Fcbe doivent se surpasser donc pour traverser ce moment difficile que connaissent les grandes formations politiques afin de mieux affronter les prochaines consultations électorales.
Marcellin Ahonoukoun ne s’est pas limité à la vie des partis politiques. La gestion faite du pays depuis des décennies a été l’une de ses préoccupations majeures. Le député affirme que « si l’argent de ce pays doit servir au développement de ce pays, la jeunesse sera au travail. C’est la gabegie, la détournement et la corruption qui caractérisent ce pays et il faut qu’on y mette fin un jour ». Il tient son discours sûrement des différents rapports d’audits tant sous les anciens régimes que sous l’actuel qui font de sulfureuses révélations.
C’est dire que le député est bien conscient de la gravité de la mauvaise gestion qui caractérise le pays. Il faut donc un contrôle rigoureux de l’action gouvernementale pour limiter les dégâts afin de permettre à la jeunesse de se mettre au travail.
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