Dans une déclaration rendue publique ce mardi 15 octobre 2019 Daniel Edah a exprimé ses griefs contre le dialogue politique organisé par le Chef de l’État. Il a soulevé deux insuffisances dans l’organisation de ce cadre de discussions en vue de la résolution de la crise politique.
Le dialogue politique tenu du jeudi 10 au samedi 12 octobre dernier n’est pas inclusif. C’est ce que pense Daniel Edah qui dénonce l’exclusion de certains acteurs majeurs de la crise et surtout le clergé Catholique.
« Le dialogue national annoncé le 20 mai 2019 et réitéré le 15 juillet par le Président de la République a été transformé en dialogue politique auquel des protagonistes majeurs de la crise que le dialogue est sensé résoudre n’ont pas été conviés parce que leurs partis ne sont pas encore agréés par le Gouvernement. Nous regrettons l’exclusion du clergé dont l’implication en 1990 a permis la démocratie dont nous jouissons et de la société civile qui constitue une force tampon ».
Selon Daniel Edah, cette situation d’exclusion autour du dialogue politique a occasionné l’organisation d’un contre dialogue au niveau de l’opposition. « La conséquence, c’est l’organisation d’un contre dialogue dénommé « Assises de la résistance » à l’opposé de la réunion dite « Dialogue politique » initiée par le Président de la République », a-t-il fait constaté.
Des propositions du dialogue saluées
Nonobstant les griefs portés contre le dialogue politique, Daniel Edah reconnaît la pertinence de certaines propositions qui en sont sorties. Il valide les propositions liées à l’amélioration de la charte des partis politiques et du code électoral.
L’organisation des élections générales anticipées mettant en cause la 8ème législature a été aussi saluée. Toutefois, Daniel Edah invite le Chef de l’État à ne pas user de la révision de la Constitution pour la tenue de ces élections. Il préconise plutôt la démission en bloc du Parlement.
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