Ce jeudi 24 octobre 2019 la rentrée judiciaire a été officiellement lancée par une audience solennelle présidée par le président de la Cour suprême, Ousmane Batoko. A l’occasion de cette cérémonie, les magistrats ont été entretenus sur une thématique d’actualité qui les appelle à la prudence sur les réseaux sociaux.
En raison de leur statut et l’obligation de réserve qu’ils sont appelés à observer, les magistrats se doivent d’être très prudents dans l’usage des réseaux sociaux. C’est ce qu’il convient de retenir des échanges de la rentrée judiciaire axés sur le thème : « Les magistrats et les réseaux sociaux ».
Selon le président de la Cour suprême, l’obligation de réserve du magistrat ne doit plus être seulement liée à une « certaine moralité »; mais elle doit désormais aussi se manifester à travers l’usage des réseaux sociaux. Le magistrat est donc appelé à veiller à la préservation de cette obligation de réserve dans « l’exercice de sa liberté d’expression sur Facebook, Twitter, Twitter, Linkeden, Instagram, Whatsapp et autres… ».
Cas pratique…
Pour appuyer ses propos, le président Ousmane Batoko a évoqué quelques cas dans lesquels le magistrat est appelé à faire preuve de retenue sur les réseaux sociaux. A en croire le président de la Cour suprême, un magistrat en charge d’un dossier, ne doit en aucun entrer en contact avec les parties via les réseaux et médias sociaux.
Selon les propos d’Ousmane Batoko rapportés par le quotidien du service public La Nation, « ni les juges, ni les procureurs ne doivent, sous peine de sanction disciplinaire, commenter en direct sur Twitter par exemple, le procès auquel ils participent, sous peine de manquement aux devoirs de leur état ».
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