Le dialogue national convoqué par le chef de l’Etat pourrait avoir lieu sans certaines personnalités fortes de la sphère politique nationale. Les informations glanées ça et là ne rassurent pas encore de leur présence en dépit de l’invitation à eux adressée.
Sauf cataclysme, les partis politiques ayant une existence légale vont se retrouver au palais des congrès le jeudi 10 octobre pour jeter les bases du dialogue national. Mais pour l’heure, il y a une incertitude qui plane sur la présence effective de l’opposition politique. En effet, deux partis de l’opposition sont conviés pour participer activement aux assises. Les forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) et la force cauris pour le développement du Bénin (Fcdb). Si le second a marqué son accord pour se faire représenter au dialogue, du côte du premier, rien n’est encore décidé,Boni Yayi n’ayant encore rien dit. Mais de toute façon, l’aile Djènontin va tenir une séance, renseigne une source, pour prendre une décision qui va s’imposer à tous.
Les deux ailes du parti de Boni Yayi n’ont pas encore accordé les violons pour décider de la conduite à tenir afin d’éviter l’effritement de leur formation politique. En attendant une réunion des leaders du parti pour essayer d’aplanir les divergences, rien ne présage de la présence de l’opposition radicale audit dialogue. Comme pour contraindre Patrice Talon à céder aux revendications de l’opposition avant tout dialogue, il se susurre dans les milieux proches de l’opposition qu’une séance de travail est prévue pour se tenir le jeudi 10 octobre, jour d’ouverture du dialogue, au domicile de l’ancien chef d’Etat Nicéphore Soglo. Il est difficile de dire si la réunion va précéder l’ouverture du dialogue ou si les deux vont se tenir de façon simultanée. Dans ces conditions, il faut craindre le boycott du dialogue par les traditionnels partis politiques de l’opposition. Ce qui, inévitablement, va plomber les résultats attendus à l’issu des débats.
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