Le président de l’organisation pour la défense des droits de l’homme et des peuples, (ODHP) a des réserves sur la loi d’amnistie qui serait en cours pour libérer certains concitoyens de poursuite judiciaire.
Le président de l’organisation pour la défense des droits de l’homme et des peuples, (ODHP); Me Aboubakar Baparapé s’est invité dans le débat sur la prise d’une loi d’amnistie pour une remise de peine à certains prisonniers politiques et à la suspension des poursuites contre certaines impliquées présumées coupables des violences post-électorales.
Dans une publication sur sa Page Facebook, le président de l’ODHP affirme qu’il a des réserves sérieuses sur la procédure et les personnes susceptibles d’en bénéficier. Concernant la procédure, Me Baparapé rappelle que c’est l’assemblée nationale qui est habilitée à voter cette loi d’amnistie. Seulement celle qui est là, précise-t-il, ne saurait jouer ce rôle parce qu’elle est nommée et monocolore. « Elle ne pourra que valider la liste sélective des personnes que va lui envoyer le président Talon. D’où la nécessité de la mise sur pieds d’une commission indépendante« , affirme-t-il.
Ladite commission indépendante, poursuit-il, déposera ses travaux au bureau de l’Assemblée nationale pour la suite avant le vote de la loi. Pour ce qui est des bénéficiaires, Me Baparapé exclut les militaires et policiers ayant « participé aux tueries de nos paisibles citoyens et tous ceux qui ont été identifiés comme tel, en seront naturellement exclus », indique-t-il.
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