Les aspirants au métier d’enseignant sont appelés à signer un contrat avec l’Agence nationale pour l’emploi afin de servir dans les collèges et lycées pendant neuf mois. Au-delà des difficultés auxquels tous les aspirants sont confrontés, les retraités retenus dans la base de données sont dans un véritable pétrin.
Les aspirants au métier d’enseignant sont en train de remplir les formalités pour entrer en possession de leur contrat de travail. Si certains manifestent leur mécontentement compte tenu des termes contractuels, d’autres se plaignent de n’avoir pas été pris en compte alors qu’ils ont été bien retenus dans la base de données. Ceux-là, pour avoir travaillé dans l’administration publique pendant trente années, ne pourront plus bénéficier d’un programme de pré-insertion dans la fonction enseignante. Le programme est réservé aux jeunes, disait le directeur général de l’Anpe, Urbain Amégbédji sur la radio nationale ce dimanche 29 septembre dans l’émission 90 minutes pour convaincre. Le DG/Anpe a fait comprendre que ce sont les instructions qu’il a reçues du ministre (sans préciser si c’est son ministre de tutelle ou celui de l’enseignement secondaire).
C’est ainsi que les retraités retenus dans la base de données ont été éjectés du système. Alors qu’ils avaient été invités à composer au même titre que les jeunes qu’on privilégie, il y a lieu de clarifier la situation pour éviter un bras de fer juridique. Le communiqué qui a lancé le test de constitution de la base de données a bien convié aussi bien les étrangers vivant au Bénin que les retraités ayant encore leur faculté physique et psychique en forme à se soumettre au test. A moins que le gouvernant ait décidé de renier son propre communiqué il est impérieux de situer ces hommes et femmes qui ont perdu leur temps à fournir les dossiers puis composer. Sinon ce serait une discrimination basée sur l’âge. Ce qui contredit les textes du Bénin protégeant les personnes du troisième âge.
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