Sur une télévision privée de la place ce dimanche 27 octobre 2019, le secrétaire général de la confédération des organisations syndicales indépendantes (Cosi-Bénin), Noël Chadaré, a donné ses avis sur le dialogue politique et ses implications.
Noël Chadaré n’est pas allé du dos de la cuillère pour fustiger les conditions dans lesquelles le dialogue politique a été organisé. Pour le syndicaliste, la crise a affecté toutes les couches de la société. Et, vouloir la régler rien qu’avec la classe politique semble un mépris pour la société civile qui joue un rôle prépondérant dans la préservation de la paix au Bénin. Au-delà de la société civile, il réclame la présence effective de toute la classe politique sans discrimination aucune. On ne devrait pas trier les participants au dialogue, pense le syndicaliste.
Toutefois, le numéro un de la Cosi trouve pertinentes les recommandations issues des assises du palais des congrès. Il se réjouit des modifications à apporter au Code électoral et à la Charte des partis politiques pour permettre des élections inclusives. Il n’a pas manqué d’approuver l’idée des élections générales qui réduiraient considérablement le coût des élections. Parlant des élections générales, cela fait forcément appel à la révision de la constitution.
Limiter le mandat des députés
Noël Chadaré émet des réserves en ce qui concerne les articles à toucher pour éviter d’autres crises. Le syndicaliste a proposé que le parlement ne soit plus l’apanage des gens qui fuient la justice après avoir commis des forfaits. Pour y arriver, il faut impérativement limiter le mandat des députés à deux ou trois maximum. Cela participe du renouvellement indubitatif de la classe politique.
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