Au cours des séances d’explication média qui ont suivi l’obtention du certificat provisoire puis définitif du parti des Forces cauris pour un Bénin émergent par le trio Théophile Yarou, Amadou Issifou et Paul Hounkpè, ces derniers ont fait allusion au comportement du président Azannaï qui, selon eux fuit des actions pour se cacher derrière des discours. A travers un post sur sa page Facebook, ce dernier a justifié sa posture.
Dans le même style utilisé par ses partenaires de la résistance, l’ancien ministre délégué auprès du président de la république chargé de la défense nationale a répondu aux allusions faites par les responsables des FCBE qui se sont conformés aux exigences du ministère de l’intérieur pour obtenir une existence légale à leur parti politique. C’est à travers une explication qui retrace la constance de sa posture politique, que le président du parti Restaurer ‘Espoir a répondu à ses partenaires politiques de la résistance. » Depuis le début de l’entêtement flagrant du pouvoir en place à s’attaquer à la liberté, à la démocratie, (…) nous avons décidé de nous servir d’abord de la logo – thérapie pour débusquer l’illusionnisme du pouvoir dit de la rupture et de faire grand recours à l’andragogie par la construction de notre discours essentiellement axé sur les valeurs et principes recommandés par la Constitution de la République. » indique-t-il pour justifier les conférences au sein de son parti.
Pendant ce temps poursuit-il, beaucoup de nos concitoyens, à tort ou à raison, conjecturaient sur des appels à l’action ignorant sans doute la pertinence de la praxis qui recommande qu’à la base de toute action, il faut la superstructure, avant les moyens qui ne sont que les infrastructures; a-t-il affirmé. A en croire le ministre Candide Azannaï, le mobile d’une lutte politique face à un régime dictatorial, devra toujours être clairement identifié, distinctement expliqué et partagé d’abord au niveau de l’élite ayant la vocation du pilotage stratégique et de l’encadrement organisationnel dans le cadre d’une résistance nationale. Ainsi pour lui, le combat du terrain ne saurait se gagner sans une préparation préalable qui permet de donner un nom et un visage aux troubleurs de l’ordre constitutionnel. Enfin, poursuit-il arrive la phase de l’élaboration d’une stratégie conséquente et de la détermination des actions puissantes, courageuses et disciplinées dans le pur format des préconisations du politologue américain, GENE SHARP.
L’adhésion totale de la population est selon lui le passage obligé de toute résistance non violente contre un pouvoir arbitraire et dictatorial. Il s’agit du chantier le plus difficile mais d’un chantier prioritaire et décisif dans l’isolement total du leadership déviant tant au plan national qu’au plan international; martèle-t-il avant de conclure à l’endroit de ses partenaires qui lui reprochent le discours à la place de l’action qu’il n’a empêché personne d’agir. » Je n’ai jamais retenu la main de personne, je n’ai jamais empêché personne de mettre en œuvre les actions qui lui paraissent nécessaires contre le despotisme du pouvoir dit de la rupture. » a-t-il fait savoir.
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