Cameroun-dialogue national: retour au fédéralisme, la véritable pomme de discorde !

Le grand dialogue national suit son cours au Cameroun. Après deux jours de discussions, le retour au fédéralisme divise les participants.

Ouvert lundi 30 septembre au palais des congrès de Yaoundé, le grand dialogue national convoqué par le président Paul Biya fait de premiers mécontents. A l’ouverture de cette rencontre historique, le premier ministre avait affiché une lueur d’espoir pour le peuple qui s’est réuni pour enfin s’engager sur le chemin de la paix. En effet, dans les interventions des uns et des autres, la question du fédéralisme refait chaque fois surface. Résolument engagé pour le respect de l’autorité de l’Etat, le président Paul Biya ne cédera probablement pas à cette demande des séparatistes.

Les participants ont jusqu’au vendredi pour soumettre des propositions sur les grandes questions qui divisent le pays. Quelques jeunes issus des groupes armés actifs dans la région anglophone à chaque prise de parole ne cessent d’exiger le retour au fédéralisme tout en exigeant une bonne répartition des ressources du pays. Boycotté par de principaux acteurs séparatistes et politiques, ce dialogue sera loin de combler les attentes ou du moins régler les problèmes auxquels le pays est confronté. Pour les séparatistes qui sont hors des frontières nationales, les pourparlers devraient avoir lieu sur un territoire neutre avec un médiateur indépendant. Ces poches de résistance estiment que le régime de Paul Biya veut jeter « de la poudre aux yeux de la communauté internationale ». Sans tirer de conclusions hâtives, il faudra attendre la fin des discussions le vendredi pour savoir si le peuple retrouvera le sourire à travers les conclusions des travaux.

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