Chemin de fer Cotonou-Niamey: un projet réchauffé par Talon et Mahamadou

Le projet de construction de chemin de fer reliant le Bénin et le Niger est un projet qui tient à cœur au président Patrice Talon du Bénin et son homologue Nigérien, Issifou Mahamadou. C’était l’un des points abordés par les deux chefs d’état lors de leur dernière rencontre. 

Du retour du Sénégal où il a participé à un mini forum sur le financement de la sécurité dans l’espace uemoa, le chef de l’Etat béninois, le président Patrice Talon a fait une escale au Niger le 4 Octobre 2019 où il fut accueilli par son homologue nigérien. Le projet de construction du chemin de fer entre Cotonou-Parakou-Dosso-Niamey a été le point central des échanges entre les deux hommes d’état. « Nous avons à cette occasion évoqué la nécessité de réveiller notre ambition pour le chemin de fer, qui est également une infrastructure inter-communautaire pour le transport de biens et de marchandises » avait-il expliqué à la presse nigérienne

C’est un secret de polichinelle que le projet de réhabilitation et d’extension du réseau ferroviaire Cotonou-Parakou-Dosso-Niamey n’avance pas depuis novembre 2013, date où les deux pays ont créé Béninrail pour rénover  les 438 km entre Cotonou et Parakou et construire 574 km de voies de Parakou à Niamey. Mais très tôt une procédure judiciaire a suspendu la réalisation dudit projet. Le point d’achoppement, qui de l’homme d’affaire Bolloré de la France et le Béninois Dossou Aworet, sera le partenaire de mise en œuvre du projet ? La préoccupation de la reprise des travaux était encore au cœur d’une rencontre ce 4 Octobre 2019 à Niamey entre le président Patrice Talon et Issifou Mahamadou.

En effet, les deux chefs d’état ont évoqué le sujet lors d’une audience accordée ce 4 Octobre par le président Nigérien à son homologue du Bénin. Ce regain d’intérêt est d’après le président béninois, justifié par les besoins de financement qui sont aujourd’hui mobilisables. Pour rappel, le projet est bloqué depuis 2013 pour des raisons juridiques et d’incompréhension entre les différents partenaires. La juridiction saisie pour dénouer le nœud rendra sa décision en début d’année 2020.  En attendant, les deux hommes d’état essaient de réchauffer le projet.

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