Coopération: voici pourquoi l’ouverture des frontières n’est pas pour demain

Ce mercredi 2 octobre 2019, alors qu’il était devant les députés dans le cadre des débats sur les dépenses à moyen terme et le document de stratégie budgétaire 2020-2022, le directeur général des douanes du Nigéria, Hameed Ali, a révélé les bienfaits de la fermeture des frontières avec les voisins.

L’information rapportée par le site d’information nigérian Punch, révèle que la fermeture des frontières, loin des prévisions, fait grossir l’économie nigériane. Près de 5 milliards de Naïra, c’est le montant qu’engrangent les services des douanes quotidiennement depuis la fermeture des frontières. Très satisfait, il disait « lorsque nous avons fermé la frontière, ma crainte était que nos revenus diminuent. Pour être honnête, nos revenus ont continué d’augmenter« . Comme ce n’était pas assez convaincant, le directeur général des douanes est allé plus en profondeur avec des chiffres à l’appui. « Nous avons même collecté en septembre 9,2 milliards de nairas (plus de 15 milliards fcfa) en un jour. Ça n’est jamais arrivé auparavant, jure-t-il.

Pour amener les députés et les membres du Sénat à encourager le gouvernement dans sa politique, le Dg douanes a expliqué que « depuis la fermeture de la frontière, nous avons maintenu une moyenne quotidienne d’environ 4,7 à 5,8 milliards de nairas, ce qui est beaucoup plus que ce que nous avions l’habitude de percevoir ». Il justifie cette augmentation de recettes par le fait que les contrebandiers tombent directement dans leur nasse et paient les impôts. « Ce que nous avons découvert, c’est que la plupart de ces cargaisons qui se rendaient au Bénin, pour passer ensuite en contrebande au Nigéria viennent maintenant directement à nous », se réjouit-il.

L’ouverture des frontières n’est pas pour demain

Hameed Ali ne regrette rien de la fermeture des frontières terrestres. Au contraire, il trouve cela salutaire pour l’économie nigériane. « Maintenant que nous avons fermé la frontière, ils sont obligés d’amener leurs marchandises à Apapa ou à Tin Can Island, ce qui nous permet de percevoir des droits de douane sur elles », clamait-il. Mieux, il souhaite que l’embargo soit maintenu lorsqu’il déclare « si cela continue (fermeture de la frontière), pour nous, c’est une bonne chose. Nos revenus n’ont pas diminué. En fait, ils ne font qu’augmenter depuis la fermeture de la frontière ».

Au niveau des stations-services, il y a également un regain, fait-il remarquer. « Environ 10,2 millions de litres d’essence ont été réduits de ce que nous supposons avoir eu l’habitude de consommer », fait-il savoir. C’est dire que le sort du Bénin et des autres pays sera bientôt scellé si le Sénat et le parlement tiennent compte de ces éléments nouveaux qu’apporte le Dg douanes.

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