En Côte d’ivoire, la nouvelle commission électorale indépendante essuie de vives critiques des forces de l’opposition. A peine installée que la CEI est-elle déjà jugée « illégale » et «illégitime » par la (CDRP).
La coalition pour la démocratie, la réconciliation et la paix (CDRP) ne reconnaît ni le président élu de la CEI ni l’existence de l’institution elle-même. Dans un communiqué, les forces de l’opposition, se sont déchaînées contre celle-ci. « La commission électorale indépendante dont les membres viennent d’être installés, est un organe non indépendant, sans pouvoir de police et sans autonomie financière qui, comme nous le constatons tous, a été bâti en parfaite violation de l’arrêt de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples » peut-on lire dans la note citée par Afrique sur7. Le CRRP dénonce également la fermeté du pouvoir qui malheureusement pourrait conduire le pays vers de « nouvelles turbulences meurtrières ».
Désignés et installés la semaine écoulée, les membres de la CEI ont porté leur choix sur le magistrat Coulibaly Kuibert pour présider l’institution. Ancien secrétaire général du conseil supérieur de la magistrature, le nouveau chef ne fait pas consensus au sein de la classe politique. Si l’opposition exige de nouvelles consultations afin d’installer une nouvelle CEI consensuelle, le régime Ouattara ne semble pas prêt à céder à cette exigence. Cette première sortie n’est que le début d’un vent de contestations qui commence par souffler sur les préparatifs des élections présidentielles en Côte d’Ivoire.
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