Dialogue politique au Bénin: les appréciations de l’ancien ministre François Abiola

La convocation et l’organisation du dialogue politique par le président de la République est une exigence du contexte actuel. C’est du moins l’avis du ministre François Abiola qui espère qu’à l’issue des travaux, l’ensemble des partis politiques puissent accorder leur violon pour le retour de la paix. 

L’ancien ministre d’Etat chargé de l’enseignement supérieur sous le président Thomas Boni Yayi s’est prononcé sur le dialogue politique en cours depuis hier au palais des congrès. Au micro des confrères de Matin Libre, le ministre François Abiola affirme qu’avec « la situation actuelle », la convocation de ce dialogue politique est une très bonne chose. « Il faut préciser que ce ne sont pas des rencontres qui sont toujours souhaitées mais lorsque la nécessité se fait ressentir, il ne faut pas hésiter » a-t-il indiqué.

Pour le président du Mesb, le mieux qu’on puisse souhaiter à l’issue de cette rencontre, c’est qu’elle soit porteuse de paix et de cohésion entre les filles et fils du Bénin. « Nous espérons que le peuple béninois, les partis politiques puissent s’accorder autour de l’essentiel pour amener la cohésion dans notre pays. Et ce qui intéresse tout le monde, c’est le bien-être » laisse-t-il entendre. Comme pour établir un lien entre la crise politique actuelle et la qualité des personnalités que nous choisissons pour nous diriger, le professeur François Abiola plaide pour plus de rigueur dans le choix de ceux qui sont appelés à animer la vie publique. « Surtout que ceux qui sont tenus d’animer la vie politique dans notre pays puissent faire appel à la qualité des hommes qui sont chargés de cette animation. Je le dis souvent sans hésiter, depuis 1990, c’est vrai que nous faisons notre petit bonhomme de chemin politique mais on ne peut pas dire que c’est bon » constate-t-il. Selon lui, ce n’est pas le fait de réussir à changer de dirigeant à chaque échéance qui fait la qualité de notre démocratie. Il souhaite qu’on aille plus loin en usant de notre imagination pour rassurer leur peuple qui doute de plus en plus de ses dirigeants.  » Si vous voyez depuis 1990, c’est vrai on dira que le Bénin change souvent ses dirigeants mais moi je me demande est-ce que c’est en changeant les dirigeants qu’on est démocratie ? Pour moi, c’est non. Il va falloir faire appel à d’autres imaginations, initiatives qualitatives et rassurer le peuple » conclut-il.

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